Le livre est disponible ici.
#teaser LES ABYSSES de Rivers Solomon
Finaliste des Hugo Awards.
Finaliste des Nebula Awards
Finaliste des Locus Awards
Lauréat des Lammy Awards
« Quand l’afrofuturisme rencontre le folklore » Tor.Com
« Immersif, poignant et poétique » NPR
« Un court roman d’une remarquable beauté » Hypable
Un des dix livres les plus attendus de la rentrée 2020, selon LIRE LE MAGAZINE LITTÉRAIRE / Sens critique
Sélection de la rentrée littéraire du Vif / Focus.
Sélection de la rentrée littéraire de la FNAC Belgique.
Sélection de
Lors du commerce triangulaire des esclaves, quand une femme tombait enceinte sur un vaisseau négrier, elle était jetée à la mer. Mais en fait, toutes ces femmes ne mouraient pas. Certaines ont survécu, se sont transformées en sirènes et ont oublié cette histoire traumatique. Un jour, l’une d’entre elles, Yetu, va leur rappeler, dans ce roman d’émancipation, magique et réflexif, sur la condition noire et sur l’impossibilité d’une justice, en l’absence de vérité.
Traduction : Francis Guévremont
« Quand l’afrofuturisme rencontre le folklore » Tor.Com
« Immersif, poignant et poétique » NPR
« Un court roman d’une remarquable beauté » Hypable
Lauréat des Lammy Awards
Finaliste des Hugo Awards.
Finaliste des Nebula Awards
Finaliste des Locus Awards
Les origines du roman :
Clipping, le groupe de hip hop, présente le roman de Rivers Solomon, aboutissement d’une des invention afrofuturiste, une contribution neuve à l’histoire orale des Noires et Noirs américains.
[Ce roman est] un jeu de téléphone arabe artistique. Vous vous souvenez de ce jeu : on chuchote une phrase de personne à personne, puis, au fil des erreurs des participants, la phrase se transforme et devient quelque chose d’entièrement nouveau et étonnant. C’est une métaphore évidente, et même peut-être banale, mais on l’utilise généralement pour illustrer le fait que le sens se dégrade, que l’information se corrompt en se déplaçant, que la vérité, transmise sous la forme de ragots, devient fiction. Mais ce dont cette métaphore ne tient pas compte est le fait que la transformation de la phrase est la nature même du téléphone arabe, et non une forme d’échec. […] Chaque nouveau récit qui a été inventé à partir de The Deep [morceau de rap de clipping] représente une création, et non une destruction ; chaque nouvelle version exprime à sa façon son admiration pour les itérations qui l’ont précédée. The Deep, à sa troisième partie de téléphone arabe, a maintenant pris la forme d’un livre, et le jeu pourrait continuer à l’infini, acquérant de nouveaux aspects au fur et à mesure que de nouveaux joueurs s’en emparent.
C’est Drexciya qui a lancé le jeu. Ce duo de techno-électro, originaire de Détroit, […] a créé […] la première mythologie :
Serait-il possible que des êtres humains puissent respirer sous l’eau ? Le fœtus, dans le ventre de sa mère, arrive certainement à vivre en milieu aquatique. Au cours du plus effroyable holocauste qu’ait jamais connu l’humanité, des milliers d’esclaves africaines ont été jetées par-dessus bord pendant la traversée vers les Amériques alors qu’elles étaient en train d’accoucher, parce qu’on les considérait comme une cargaison malsaine et perturbatrice. Serait-il possible qu’elles aient donné naissance, une fois sous l’océan, à des bébés n’ayant jamais respiré d’air ? Les Drexciyiens, ayant subi une mutation, seraient-ils les descendants amphibies de ces malheureuses victimes de la cupidité des hommes ? Et Dieu les aurait-Il épargnés pour que nous en tirions un enseignement, ou pour nous terroriser ?
Cette histoire reprend l’un des éléments les plus affreux du commerce transatlantique des esclaves et le considère dans une nouvelle perspective. Le meurtre de ces femmes enchaînées se transformait, par la force de l’imagination, en une lutte pour échapper à l’oppression et pour fonder une nouvelle civilisation utopique. »
Introduction à l’afro-futurisme – C’est plus que de la SF #137 sur Spotify.
« Cette lecture fut bien davantage qu’une belle découverte : une claque littéraire, un bouleversement affectif. » Christophe Gelé sur Ce que j’en dis.
Un des dix livres les plus attendus de la rentrée 2020, selon LIRE LE MAGAZINE LITTÉRAIRE / Sens critique
« Rivers Solomon a une fois encore le talent pour associer des problématiques réelles à un monde imaginaire. Puisant dans les facettes les plus honteuses de l’histoire, iel remue, interroge et panse des blessures en les tissant dans des trames imaginaires. »
« Intense, poignant, d’une richesse remarquable, un court roman qui claque le lecteur et le laisse ému et bouleversé… »
« Avec ce travail poétique intense au cœur de la fabrique contemporaine des résistances, et en insistant joliment sur les chemins souvent inattendus, riches de leurs altérités, que celles-ci peuvent emprunter, Rivers Solomon nous en offre une démonstration éclatante. »
Hugues, Charybde 27
« Après avoir vécu si longtemps dans un sentiment de rage et d’impuissance […] j’ai fini par trouver un équilibre, une écoute, une camaraderie. J’ai pu formuler ma rage et ma lutte par des articles et apprendre à la canaliser. Et j’ai aussi appris à ne plus me laisser uniquement habiter par ma rage et parfois à tout simplement vivre humainement avec d’autres, échanger autour d’un vin de noix, rire à une blague et parler de toute la texture normale du monde. Mais sans tomber dans le déni ou renier mes engagements. Et pour avoir su mettre les mots dans une réflexion intense sur ces sujets, pour avoir gardé un espoir vibrant d’un « monde où les fleurs grandiront » comme le dit cette si belle chanson de Lind Erebros à la fin du Silmarillion. Pour tout cela, je voudrais remercier Rivers Solomon. »
Marchombre.Fr (blog)