Thomas Rain Crowe, poète américain post-beatnik, retrace les histoires d’amour qui ont marqué son existence, dans ce roman d’apprentissage en forme d’autobiographie amoureuse.
Six chapitres, six femmes qu’il a passionnément aimées, six périodes de sa vie dont il fait le portrait. Tour à tour jardinier dans un couvent près de Grenoble, ouvrier agricole dans les vignes californiennes, poète beatnik à San Francisco, chauffeur de bus dans le Sud des États-Unis, Thomas Rain Crowe nous fait découvrir des personnages tous plus variés, intrigants et romanesques les uns que les autres.
Il nous propose ainsi le récit, tendre, simple et drôle, du long chemin que, depuis son enfance jusqu’à ses soixante ans, il a dû parcourir pour trouver la femme de sa vie.
« Tout ce que l’on fait dans la vie, même si l’on donne d’autres raisons, on le fait pour les femmes. »
Hermann Hesse
“La sculpture en métal soudé dont la photographie illustre Pour les Femmes reproduit le motif d’une gravure que j’ai réalisée pour la naissance de ma petite sœur Judith en mars 2001 (voir image ci-jointe).
Celle-ci représente la Judith biblique réactualisée en
DM : Tu connais Thomas Rain Crowe depuis plusieurs années : à tes yeux, en quoi ressemble-t-il au protagoniste de « Pour les femmes ? »
AB : Dans la vie comme dans Pour les femmes, Thomas est de bien des façons un personnage romantique, en quête d’idéal. Un idéal souvent amoureux, féminin, mais aussi un idéal de vie, la recherche d’une existence cohérente, sans avoir peur des conséquences. C’est en partie ce qui fait le sel des histoires d’amour racontées dans Pour les femmes : on voit
AB : En Anglais, votre roman s’intitule « A House of Girls » (littéralement « Une maison de filles », ndt) : pourriez-vous expliquer ce que ce titre signifie pour vous, ce qu’il reflète de vos intentions pour ce projet ?
TRC : Lorsque le livre est sorti aux Etats-Unis, certains ont cru que ce titre, « Une maison de filles », faisait référence à un lieu de prostitution. Or ce n’est pas du tout le cas. Le titre est inspiré d’un livre d’Anaïs Nin intitulé « Venus in the House of
Naïf et inexpérimenté, François Chabeuf fait ses premiers pas dans le monde du travail, armé de sa seule bêtise et d’une indécrottable mauvaise foi. Déterminé à conserver son poste vaille que vaille, il multiplie les intrigues et manipule son entourage sans le moindre scrupule. Mais sa maladresse provoque une série de péripéties toutes plus rocambolesques les unes que les autres. Tour à tour kidnappeur, séducteur, poète et parasite, François ne ménage pas sa peine et vogue de catastrophe en catastrophe, avec une virtuosité et une ingéniosité sans pareilles.
Roman à l’humour noir dévastateur, Les femmes n’aiment pas les hommes qui boivent est le portrait réjouissant d’un antihéros, doublé d’une jubilatoire satire des relations humaines.