Premier extrait :
La personne âgée est un animal à sang chaud
La version audio :
La version texte :
La nuit est noire et je n’entends rien. Je suis couché sur le flanc. Je sens la masse chaude de Rose lovée contre mon dos. Elle doit ronfler sans doute, mais j’ai pris soin de mettre des bouchons d’oreille, que j’ai doublés d’un bandeau élastique en tissu éponge, qui recouvre complètement les lobes et maintient ma
« L’histoire défile à toute allure et l’on ne voit pas les pages se tourner lorsque l’on arrive à la fin de cette Route vers l’amour. Et alors, une seule chose nous vient à l’esprit : Vite, il me faut le livre 2 ! » (Un Ange noir, 15 juin 2013)
« Le pays creux nous prouve qu’il n’y a nul besoin de plusieurs centaines de pages pour nous immerger dans une histoire féerique, et nous offre un fascinant périple au fil de la plume de William Morris. » (Un Ange noir, 31 mai 2013)
« Un rêve de John Ball ne manque donc pas d’attrait que ce soit pour le côté historique avec cette figure emblématique qu’est John Ball, pour la réflexion que nous pousse à avoir William Morris et pour la qualité du récit et la rapidité avec laquelle celui-ci peut se lire tant on est vite emporté dans ce voyage onirique dans le passé. » (Un ange noir, 28 mai 2013)
« C’est pourquoi, lorsqu’arrive le final de ce récit, nous sommes à la merci de William Morris qui nous mène là où il le veut, vers un dénouement que certains espéreront et que d’autres n’auront peut-être pas pu prévoir. Mais, quel qu’il soit, le roman aura accompli de fort belle manière sa besogne qui est de nous transporter très loin pour notre divertissement et notre plaisir… » (Un Ange noir, 17 avril 2013)
Un An propose une expérience de la durée. Le livre participe à un dispositif plastique dans lequel il est pensé comme le pendant d’une œuvre vidéo (présentée à partir du 17 mars 2012 à la galerie Alain Gutharc) ; chacune de ces deux expressions donne à lire le même texte dans le rapport au temps et à l’espace qui lui est propre.
Tandis que le texte défile comme un générique sur l’écran vidéo, il démarre dès la première de couverture de l’ouvrage, transgressant les codes de présentation canonique du livre. Le lecteur se trouve immédiatement en prise avec le flux des 365 jours, au cours desquels l’auteure a confronté le flux de sa vie personnelle avec celui de l’information continue.
La violence et la succession ininterrompue des catastrophes naturelles et des guerres contrastent avec la sobriété de la poétique de la localisation et du positionnement spatial, avec laquelle Antoinette Ohannessian décrit son quotidien et qui n’est pas sans évoquer l’art conceptuel des années 1960-1970.
Un rythme s’installe dans la lecture de cette prose qui travaille l’énonciation et dont la forme ramassée fait front à la langue percutante des informations. Dans cet écart qui parle de la déconnexion de notre vie quotidienne avec le monde médiatique, apparaît progressivement une troisième dimension, qui rend compte de la réalité que nous vivons.
Le laboratoire de Judith Durancy a disparu… et Judith avec. Son mari Daniel ne trouve aucune explication à cet étrange incident, mais surtout, il se rend compte qu’il n’a aucune idée de ce sur quoi elle travaillait.
Après avoir appelé les secours, c’est une agente du renseignement qui se présente à leur domicile. Daniel trouve le journal intime de Judith, qu’il décide de garder pour lui. Il doit se confronter à la double vie de sa femme, au néant laissé par sa disparition et faire face aux secrets que cet incident a dévoilés. Il découvrira alors que Judith a inventé un appareil qui pourrait bouleverser l’avenir de l’humanité.