Les femmes n’aiment pas les hommes qui boivent
De François Szabowski
Collection : Fiction
Résumé
Naïf et inexpérimenté, François Chabeuf fait ses premiers pas dans le monde du travail, armé de sa seule bêtise et d’une indécrottable mauvaise foi. Déterminé à conserver son poste vaille que vaille, il multiplie les intrigues et manipule son entourage sans le moindre scrupule. Mais sa maladresse provoque une série de péripéties toutes plus rocambolesques les unes que les autres. Tour à tour kidnappeur, séducteur, poète et parasite, François ne ménage pas sa peine et vogue de catastrophe en catastrophe, avec une virtuosité et une ingéniosité sans pareilles.
Roman à l’humour noir dévastateur, Les femmes n’aiment pas les hommes qui boivent est le portrait réjouissant d’un antihéros, doublé d’une jubilatoire satire des relations humaines.
Informations
- Genre : Roman
- 292 pages
- Format : 13 x 20 cm
- ISBN : 9782919176083
- ISSN : 2101-7697
- Date de parution : 01 Mars 2012
- Illustration de couverture : François Szabowski, Les femmes n’aiment pas les hommes qui boivent
- Relecture : Francis Guévremont
- Graphiste : Elena Vieillard
- Numéro : 12
À propos de François Szabowski
François Szabowski est né en 1977. Né d’une mère russe et d’un père moustachu, il a travaillé comme fleuriste, menuisier, archiviste au service des Phares et Balises et aide à domicile auprès de personnes âgées, avant de se reconvertir dans l’écriture de romans.
Extrait
« Un rapport hiérarchique s’est naturellement installé entre moi et Auguste, et je m’en félicite. C’est moi qui prends la parole pour nous deux quand on vient nous rendre visite, et s’il a eu du mal à l’accepter au début, il a vite compris que lui donner la parole était une perte de temps, et qu’en général parler le desservait. Je lui ai laissé la responsabilité des fournitures et il en est ravi, il ne cesse depuis de me demander si je n’ai pas besoin de post-it ou de taille-crayons. Parfois, pour lui faire plaisir, je réponds favorablement et il galope jusqu’au bureau des fournitures, à l’autre bout du bâtiment, ce qui pour toute une série de raisons lui prend toujours une bonne demi-heure. J’en profite pour vérifier son travail, et, s’il n’a pas fait d’erreur, je mélange les dossiers qu’il a classés ou laisse des taches d’encre sur lespapiers importants. Je ne me fais pas de souci sur ses chances d’obtenir le CDI que je convoite – il n’ira vraisemblablement pas au-delà de la période d’essai. »